Thème 1 : Identification des besoins et proposition d’une norme réalisable
Description
Description Une nouvelle proposition de norme peut provenir d’un organisme d’élaboration de normes (OEN), de parties prenantes (p. ex., groupes industriels) ou de la communauté utilisatrice. L’OEN évalue son bien-fondé avant de définir la portée et de former un comité technique. Voici quelques exemples tirés de différentes juridictions.
Research questions
Comment les besoins en matière de normes sont-ils identifiés et par qui ?
Comment les besoins sont-ils soumis et le processus est-il clair ?
Qui évalue la faisabilité et comment ?
Résumé
- W3C2 : Le W3C établit des groupes mandatés représentant les intérêts des organisations membres et des experts invités, qui sont généralement des organisations ou des personnes ayant remplies une demande d’adhésion. Le W3C utilise des mandats de groupe au lieu de propositions.
- WHATWG1 : WHATWG crée des normes par le biais de flux de travail qui peuvent être proposés par quiconque, à condition qu’ils respectent certains critères, comme une mise en œuvre par au moins deux moteurs de navigateur, une portée définie et l’existence d’un projet de norme évolutive. Le processus de soumission d’une nouvelle norme ou d’une nouvelle fonctionnalité implique une description du problème, la collecte de soutiens et un débat public, généralement sur GitHub. Toute personne comprenant le processus et répondant aux critères peut soumettre une proposition.
- ETSI3 : L’ETSI peut initier de nouveaux travaux sur des normes par divers moyens, notamment des propositions de membres, des propositions de la Commission européenne ou de l’AELE, des groupes externes comme des projets de recherche ou des initiatives identifiées par le personnel de l’ETSI. Ces propositions doivent être appuyées par au moins quatre membres de l’ETSI.
- ISO4: L’ISO exige que les nouvelles normes respectent sa politique de pertinence mondiale. Cela implique de soumettre une nouvelle proposition de travail (NPT) au comité concerné à l’aide du formulaire 4. Un comité principal détermine la faisabilité du
- projet et crée un groupe de travail (GT) composé d’experts et dirigé par une personne désignée (organisateur/coordonnateur).
- In Japan21,22,23, the need for standards is identified through various stakeholders, including industry associations, government agencies, consumer groups, and academic institutions. Market analysis is conducted to identify areas where standardization could be beneficial. Proposals for new standards are typically made by organizations like the Japanese Industrial Standards Committee (JISC) or specific industry groups. Technical committees, composed of experts, draft the proposed standards, which are then discussed among stakeholders to gather feedback and ensure relevance. Needs for standards can originate from regulatory changes, technological advancements, and consumer feedback, with industry-specific challenges often driving the demand. Stakeholders can submit requests for new standards or revisions through designated channels, such as the JISC website or respective standardization body platforms. The feasibility of proposed standards is assessed by relevant technical committees, considering factors such as technological readiness, economic impact, and potential benefits to society. The approval process involves discussions and consensus-building among stakeholders, with revisions to the draft standards based on feedback received during consultations.
- India’s Bureau of Standards and Standards (BIS)30 is responsible for identifying and addressing the need for standards. This process involves various stakeholders, including industry associations, government agencies, consumers, and research institutions, who express their requirements for standards based on technological advancements, market requirements, or the need for regulations. Regular market analyses and assessments of existing standards can help identify gaps where new standards are required or existing standards need revisions. BIS has numerous technical committees, including experts from relevant fields, who evaluate and identify needs for new standards. Proposals for new standards can be submitted to BIS through various channels, such as direct communication from stakeholders or recommendations from technical committees. Proposed standards are drafted based on international standards, existing national standards, and inputs from stakeholders. Public review is conducted to gather feedback from a broader audience before finalization. The submission process for new standards can vary, but typically involves stakeholders communicating their needs directly to BIS or through industry associations. The feasibility of developing a new standard is assessed by technical committees, considering technical, economic, and practical aspects. Expert review is conducted by relevant fields against criteria such as practicality, relevance, and alignment with international benchmarks. If feasible, the draft is refined and prepared for approval by the BIS governing body.
- In Russia35, the need for standards is identified through various stakeholders, including industry associations, government agencies, academic and research institutions, market analysis, and public and consumer feedback. Once a need is established, proposals for new standards are drafted by technical committees and industry representatives, who then undergo consultation and review to ensure feasibility and relevance. Stakeholders can submit their needs for standards through Rosstandart (Federal Agency for Technical Regulation and Metrology) or relevant technical committees, which involves filling out specific forms and providing supporting documentation. Rosstandart provides clear guidelines for submitting needs, which include detailed instructions on formatting submissions and information requirements. The feasibility of proposed standards is assessed by technical committees, which include experts from relevant sectors. This assessment includes determining if the standard can be practically implemented, analyzing the cost implications for industries and consumers, and ensuring compliance with existing regulations and standards.
- South Africa24,25: En Afrique du Sud, le besoin de normes est souvent identifié grâce aux retours des industries, des consommateurs et des agences gouvernementales, ainsi qu’à l’analyse des tendances du marché et aux évolutions réglementaires. Des comités techniques, composés d’experts des secteurs concernés, rédigent des propositions basées sur la recherche et les contributions des parties prenantes. Une consultation publique est également menée afin de recueillir un plus large éventail d’opinions. Les besoins en normes peuvent également être déterminés par les associations industrielles, les groupes de défense des consommateurs et les organismes de réglementation. La recherche académique et l’analyse du marché peuvent aussi permettre d’identifier des lacunes nécessitant l’élaboration de normes. Les parties prenantes peuvent soumettre des demandes de nouvelles normes auprès du Bureau sud-africain des normes (SABS), qui fournit des lignes directrices claires pour le processus de soumission. La faisabilité des normes proposées est évaluée par des comités techniques en fonction de critères techniques, économiques et environnementaux. Un consensus est généralement atteint à travers des discussions entre les membres des comités et les parties prenantes concernées. Des consultations supplémentaires peuvent être nécessaires pour affiner les propositions et résoudre d’éventuels défis.
- South Korea’s20 : Le processus de la Corée du Sud pour identifier et déterminer les normes implique des recherches de marché, des enquêtes industrielles et des consultations avec les parties prenantes. Les modifications réglementaires et l’adoption de nouvelles réglementations peuvent également mettre en évidence la nécessité de nouvelles normes. Des comités techniques sont mis en place pour élaborer des normes réalisables, en impliquant des experts issus de diverses industries, du milieu universitaire et du gouvernement. Les commentaires des parties prenantes sont recueillis afin de garantir que les normes sont pratiques et pertinentes. Les besoins en matière de normes peuvent provenir de diverses sources, notamment des associations industrielles, des organismes gouvernementaux, des institutions de recherche et des commentaires des consommateurs. Des processus de collaboration peuvent être organisés pour identifier les besoins communs. L’Agence coréenne pour la technologie et les normes (KATS) définit généralement un processus formel pour la soumission de normes, qui peut inclure des soumissions en ligne ou une communication directe avec les organismes compétents. Ce processus est généralement bien défini, avec des lignes directrices fournies aux parties prenantes. La faisabilité des normes proposées est évaluée par des comités techniques et des experts, en tenant compte de la praticité, des implications économiques et des exigences techniques. La consultation des parties prenantes est également essentielle pour garantir que les normes sont réalistes et applicables.
- China32,33,34 : En Chine, le besoin de normes est souvent identifié grâce à l’analyse de la demande du marché, aux cadres réglementaires et aux retours des parties prenantes de l’industrie. Des normes réalisables sont proposées par des comités d’experts, souvent organisés par l’Administration de normalisation de Chine (SAC).et des contributions sont recueillies auprès de diverses parties prenantes. Les besoins en normes peuvent provenir des entreprises, des agences gouvernementales, des institutions académiques et des groupes de défense des consommateurs. Les commentaires de l’industrie sont recueillis par le biais de forums, d’ateliers et de consultations.Le processus officiel de soumission des normes est défini par la SAC, qui peut inclure la soumission de propositions via des plateformes en ligne ou une communication directe avec les organismes compétents. Ce processus est généralement clair, avec des lignes directrices spécifiques fournies aux parties prenantes. La faisabilité des normes proposées est évaluée par des comités d’experts, qui examinent les implications techniques, économiques et pratiques. Les commentaires des parties prenantes lors de cette phase d’évaluation sont essentiels pour garantir que les normes proposées sont applicables et répondent aux besoins identifiés.
- Europe36 : Le besoin de normes est souvent identifié par des analyses de marché, des avancées technologiques et des consultations avec les parties prenantes. Le Comité européen de normalisation réalise des études pour évaluer les besoins du marché. Les propositions de normes sont formulées par des comités techniques composés d’experts issus de l’industrie, du milieu universitaire et du gouvernement. En Europe, le besoin de normes est souvent identifié à travers des analyses de marché, des avancées technologiques et des consultations avec les parties prenantes de l’industrie. Le Comité Européen de Normalisation (CEN) mène des études pour évaluer les besoins du marché, tandis que les exigences réglementaires peuvent mettre en évidence la nécessité de normes nouvelles ou mises à jour. Les comités techniques, composés d’experts issus de l’industrie, du milieu universitaire et du gouvernement, proposent des normes réalisables. L’implication des parties prenantes est activement recherchée afin de garantir que les normes proposées soient pratiques et répondent aux besoins réels. Les besoins en normes peuvent émaner de divers secteurs, notamment l’industrie, les groupes de défense des consommateurs et les organismes gouvernementaux. En Allemagne, l’Institut allemand de normalisation recueille des commentaires des secteurs industriels concernant des besoins spécifiques en matière de normalisation. De nombreuses instances nationales de normalisation organisent des consultations publiques pour recueillir les contributions d’un public plus large. La soumission de besoins en matière de normes suit un processus formel, avec des informations transparentes et claires disponibles sur le site Web de l’organisme national de normalisation. La faisabilité des normes proposées est déterminée par les mêmes comités techniques qui les élaborent, en évaluant les aspects techniques, économiques et pratiques. La rétroaction des parties prenantes est essentielle à cette étape afin de garantir que les normes proposées ne sont pas seulement réalisables, mais aussi largement acceptées. Des exemples de pays ayant mis en œuvre des normes avec succès incluent l’Allemagne (DIN), le Royaume-Uni (BSI), la France (AFNOR) et les Pays-Bas (NEN). Chaque pays a sa propre approche unique pour identifier et répondre aux besoins en matière de normalisation.
- Hong Kong37 : Le Centre de normalisation et d’essais de Hong Kong (HKSTC) et d’autres organismes pertinents identifient le besoin de normes par l’engagement des parties prenantes, la recherche de marché et les consultations publiques. Ils recueillent des commentaires sur les pratiques actuelles, les avancées technologiques et les exigences réglementaires. Une fois un besoin identifié, des propositions de normes nouvelles ou révisées sont élaborées en impliquant des experts techniques et des parties prenantes. Les consultations publiques permettent d’obtenir un plus large éventail d’opinions de la part de l’industrie et du public avant l’adoption officielle. Les besoins en matière de normes peuvent provenir d’associations industrielles, de ministères et d’observations des utilisateurs et consommateurs confrontés à des défis liés aux normes existantes. Les parties prenantes peuvent soumettre leurs besoins en normes par des canaux officiels, tels qu’une communication écrite adressée au HKSTC ou aux organismes de réglementation concernés. Le processus de soumission des besoins est généralement bien défini, avec des lignes directrices fournies par le HKSTC. La faisabilité des normes proposées est évaluée par des comités techniques ou des groupes de travail, en tenant compte de facteurs tels que la disponibilité des technologies, les avantages potentiels pour les parties prenantes, l’alignement avec les normes internationales et l’impact global sur la sécurité publique et la qualité.
- South America : Des organismes nationaux de normalisation, comme l’Association brésilienne des normes techniques (ABNT) et l’Institut argentin de normalisation et de certification (IRAM), collaborent avec divers acteurs pour identifier les besoins en normes. Une consultation publique permet aux parties prenantes de donner leur avis avant l’adoption définitive. En Amérique du Sud, des organismes nationaux de normalisation, comme l’Association brésilienne des normes techniques (ABNT) et l’Institut argentin de normalisation et de certification (IRAM) collaborent avec diverses parties prenantes pour identifier le besoin de normes nouvelles ou révisées. Ils utilisent l’analyse du marché pour surveiller les tendances, les développements technologiques et les évolutions réglementaires afin de déterminer les domaines nécessitant de nouvelles normes. Une fois un besoin identifié, les parties prenantes travaillent ensemble à l’élaboration de propositions, généralement en formant des comités techniques composés d’experts issus des industries concernées. Une consultation publique est également menée afin de recueillir des commentaires avant l’adoption finale de la norme. Les besoins en matière de normes peuvent provenir d’associations industrielles, d’agences gouvernementales et de groupes de défense des consommateurs. Les parties prenantes peuvent soumettre leurs besoins en normes par des canaux officiels, tels que l’envoi d’une demande à l’organisme national de normalisation ou en remplissant des formulaires spécifiques sur leurs sites Web. La plupart des organismes nationaux de normalisation fournissent des lignes directrices claires et des procédures bien définies pour la soumission des besoins, et ces informations sont souvent accessibles en ligne. Les évaluations de faisabilité sont réalisées par des comités techniques ou des groupes de travail, qui examinent la faisabilité pratique, les exigences techniques et les impacts économiques potentiels des normes proposées. Les facteurs pris en compte lors de ces évaluations incluent l’alignement avec les réglementations existantes, les avantages pour les parties prenantes, les coûts potentiels de mise en œuvre ainsi que les impacts sur la santé et la sécurité publiques.
- Mexico : L’Organisation mexicaine de normalisation et de certification (ANCE)38 et la Direction générale des normes (DGN)39 sont des organismes clés dans l’identification des besoins en normes. Elles collaborent avec les parties prenantes de l’industrie, les agences gouvernementales et les institutions académiques afin de recueillir des informations sur les défis actuels et les besoins émergents. L’analyse du marché permet d’identifier les domaines où de nouvelles normes pourraient être nécessaires. Les normes proposées sont élaborées, souvent en collaboration avec des comités techniques. Une consultation publique permet aux parties prenantes et au public de fournir des commentaires avant la finalisation. Les besoins en matière de normes peuvent provenir d’associations industrielles, d’agences gouvernementales, des commentaires des consommateurs et de groupes de défense des droits. Les parties prenantes peuvent soumettre leurs besoins en normes par des canaux officiels, comme en contactant directement l’ANCE ou la DGN. Le processus est généralement décrit sur les sites Web de l’ANCE et de la DGN, où des lignes directrices et des modèles sont fournis pour faciliter les soumissions. La faisabilité des normes proposées est évaluée par des comités techniques, qui examinent la praticité, les exigences techniques et l’impact économique potentiel de la mise en œuvre de la norme. Les principaux facteurs pris en compte incluent l’alignement avec les normes internationales, les avantages pour les parties prenantes, les coûts de mise en œuvre et les impacts globaux sur la sécurité publique et la qualité.
Thème 2 : Consultation et mobilisation des parties prenantes et des membres des comités
Description
Une fois qu’une proposition est approuvée, le travail de création d’une nouvelle norme peut commencer. Un comité technique est formé, des membres sont désignés et une présidence est nommée pour diriger les travaux.
Questions de recherche
- Qui est invité à participer aux comités ?
- Existe-t-il des directives ou des restrictions encadrant la composition des comités techniques (accréditation, exigences gouvernementales, etc.) ?
- Les membres des comités sont-ils rémunérés ? Si oui, dans quelles conditions ?
Résumé
- W3C2 : Le comité consultatif (AC) du W3C est nommé après l’approbation d’un groupe de travail et l’envoi d’un appel à participation à l’AC, qui représente tous les membres du W3C. Un président est nommé parmi les membres du W3C et leurs rôles sont résumés dans le document. L’annonce est faite aux membres par l’intermédiaire d’une liste de diffusion de l’AC, qui n’est pas accessible au public. Le président peut inviter des experts non membres du W3C à rejoindre le groupe de travail. Ces experts proviennent probablement d’un réseau de relations avec les membres du W3C. La question qui se pose est la suivante : d’où viennent ces experts ? Sont-ils liés au W3C ou non ?
- ETSI3 : L’ETSI est un organisme d’élaboration de normes qui fonctionne par l’intermédiaire d’organisations membres, notamment des entreprises privées, des entités de recherche, des universités, des gouvernements et des organisations publiques. Les membres doivent répondre à des critères spécifiques pour participer aux groupes techniques, tels que la représentation d’une organisation membre ou partenaire, de la Commission européenne ou de l’Association européenne de libre-échange. Les invités autorisés par le président peuvent également participer pour une durée limitée. La Commission européenne reconnaît quatre organisations représentant les parties prenantes de la société dans le processus d’élaboration des normes de l’ETSI : ANEC, qui représente les consommateurs, ECOS, qui représente les intérêts environnementaux, ETUC, et SBS, qui représente les PME. Ces organisations sont membres de l’ETSI et participent au processus d’élaboration des normes avec les mêmes droits que les autres membres. Les groupes techniques peuvent organiser des sessions ouvertes pour le partage des connaissances, la promotion, le leadership éclairé et l’engagement des parties prenantes externes. Les frais d’adhésion dépendent du type et de la taille de l’organisation, mais les membres ne sont pas rémunérés pour leur temps par l’ETSI. L’ANEC prend en charge les frais de déplacement, d’hébergement et de séjour des parties prenantes de la société, mais n’offre pas de salaire ou d’honoraires. Le règlement (UE) 1025/2012, également connu sous le nom de règlement sur la normalisation, met l’accent sur la participation de toutes les parties prenantes au processus de normalisation en Europe.
- ISO4 : Les membres de l’ISO sont des organismes nationaux de normalisation représentant chaque pays, chaque pays n’ayant qu’un seul représentant. Les particuliers et les entreprises ne peuvent pas être membres de l’ISO. Les groupes de travail sont créés par un comité principal pour préparer le projet de travail d’une nouvelle norme. L’ISO dispose d’un comité pour la politique en matière de consommation (COPOLCO) chargé de la représentation des consommateurs dans l’élaboration des normes, composé de membres de l’ISO. Le comité organise des formations et des événements, tels que des ressources sur l’engagement des parties prenantes et la recherche sur les consommateurs.
- Japan21,22,23 : Au Japon, les comités techniques sont composés d’experts issus de différents secteurs, notamment de l’industrie, du monde universitaire, du gouvernement et des organisations de consommateurs, afin de garantir la diversité des points de vue lors de l’élaboration des normes. Les membres sont choisis en fonction de leur expertise, de leur expérience et de leur pertinence dans le domaine spécifique de la normalisation. Le gouvernement et l’accréditation influencent souvent la formation des comités, en mettant l’accent sur l’inclusivité et la représentation équilibrée des différents secteurs. Le Comité japonais des normes industrielles (JISC) et d’autres organismes compétents fournissent des lignes directrices pour la formation des comités, qui influent sur les personnes invitées à participer. Le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) et le JISC fournissent également des documents décrivant les critères de formation des comités. La rémunération des membres des comités peut varier en fonction des sources de financement du comité, de la nature du projet et du fait que le travail soit bénévole ou fasse partie d’une initiative financée.
- WHATWG1 est une organisation à but non lucratif qui se concentre sur les technologies web, principalement en utilisant les workstreams de Github. Ces workstreams sont ouverts et accessibles à tous, y compris à ceux qui y ont contribué, aux experts invités par le Steering Group ou aux organisations travaillant dans le domaine des technologies web. Les participants peuvent être des individus, des experts ou des organisations travaillant dans le domaine des technologies web. Pour participer, les participants doivent être motivés et intéressés par les axes de travail. Les obstacles possibles à la participation sont la méconnaissance de Github, le processus de travail dans les communautés open source et la compréhension de la culture de travail.
- India30 : Le Bureau of Indian Standards (BIS) en Inde est chargé d’établir et de conseiller les comités techniques. Les parties prenantes sont identifiées en fonction de leur expertise, de leur expérience et de leur pertinence dans le domaine spécifique de la normalisation. Le BIS invite les membres potentiels des comités par le biais d’invitations officielles, en ciblant les experts, les leaders de l’industrie et les organisations connues pour leurs contributions. Des annonces publiques peuvent également être publiées pour encourager la participation. Le BIS fonctionne selon la loi de 1986 sur le Bureau des normes indiennes (Bureau of Indian Standards Act), qui fournit des lignes directrices pour la formation des comités, garantissant une représentation diversifiée. Le gouvernement et le BIS mettent également l’accent sur l’inclusion de divers secteurs, tels que l’industrie, les universités et les consommateurs, afin de maintenir une perspective équilibrée dans l’élaboration des normes. Les lignes directrices sectorielles peuvent également influencer la composition des comités. Des honoraires ou des compensations peuvent être offerts aux membres des comités qui contribuent de manière significative au processus d’élaboration des normes, en particulier pour les engagements à long terme. Les conditions de rémunération peuvent varier en fonction de la nature du travail, du niveau d’expertise requis et de la durée de la participation.
- Russia35 : En Russie, des comités techniques sont constitués et consultés par diverses parties prenantes, notamment des représentants de l’industrie, des universitaires et des chercheurs, ainsi que des groupes de défense des consommateurs. Le processus de consultation comprend des annonces publiques et des invitations directes, auxquelles sont invités à participer des experts en la matière, des dirigeants de l’industrie et des responsables de la réglementation. Les directives gouvernementales et d’accréditation de Rosstandart et des organismes compétents définissent les critères de composition, d’inclusion et de documentation des comités. La rémunération des membres des comités est souvent volontaire, mais certains d’entre eux peuvent recevoir des honoraires ou une compensation pour leurs contributions, en particulier pour les rôles exigeant beaucoup de temps. Les conditions de rémunération peuvent varier, notamment en fonction de la durée du projet et du remboursement des frais de déplacement. Les politiques en matière de rémunération et de remboursement sont généralement décrites dans les lignes directrices fournies aux membres des comités au début de leur participation. En résumé, les comités techniques russes sont formés et consultés par diverses parties prenantes, notamment des représentants de l’industrie, des universitaires et des chercheurs, ainsi que des groupes de défense des consommateurs. Ce processus garantit la diversité des points de vue et la transparence dans l’élaboration des normes.
- South Africa (SABS)24,25 : Le South African Bureau of Standards (SABS) organise des comités techniques composés de représentants de divers secteurs, notamment des experts de l’industrie, des universitaires, des pouvoirs publics et des groupes de consommateurs. Le SABS lance des invitations à participer par l’intermédiaire de son site web et de ses réseaux industriels. Les membres des comités sont des experts et des praticiens, tels que des ingénieurs, des responsables de la qualité, des responsables de la réglementation et des représentants des industries concernées. Les organisations et associations liées à la norme peuvent également nommer des représentants. Le SABS fonctionne selon des lignes directrices qui encouragent une représentation inclusive, avec des directives du ministère du commerce, de l’industrie et de la concurrence (DTIC) ou d’autres organismes gouvernementaux pour déterminer la composition des comités. Les normes d’accréditation, telles que celles de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), peuvent également influencer la formation et l’inclusion des comités. Les membres des comités peuvent recevoir une compensation, qui peut varier en fonction du type de comité et des conditions spécifiques du SABS. La rémunération couvre généralement les dépenses liées à la participation, telles que les frais de déplacement et d’hébergement pour les réunions.
- China (SAC)32,33,34 : La Standardization Administration of China (SAC) identifie les principales parties prenantes de différents secteurs, notamment l’industrie, les universités, les agences gouvernementales et les groupes de consommateurs. Des consultations publiques sont organisées pour recueillir les avis des membres potentiels des comités et des parties prenantes intéressées avant de former les comités. Les comités comprennent généralement des représentants des industries concernées, des instituts de recherche, des organismes gouvernementaux et des groupes de défense des consommateurs, des connaissances spécialisées étant sollicitées pour les normes techniques. Les réglementations gouvernementales et les lignes directrices de la SAC décrivent les procédures de formation des comités techniques, en mettant l’accent sur une représentation équilibrée et sur la diversité des points de vue des parties prenantes. Le SAC fournit des lignes directrices détaillant les critères de composition des comités, garantissant que les membres sélectionnés possèdent l’expertise nécessaire et représentent les différents intérêts du secteur. La rémunération des membres des comités peut varier, certains membres participant volontairement, tandis que d’autres, en particulier ceux qui représentent des entreprises ou des organisations, peuvent recevoir une rémunération pour leur temps et leurs contributions.
- Korea20 : L’Agence coréenne pour la technologie et les normes (KATS)20 est chargée de rassembler et de consulter les parties prenantes de différents secteurs, y compris les représentants de l’industrie, les universitaires, les fonctionnaires et les groupes de défense des consommateurs. Des annonces publiques sont publiées par la KATS et les organismes de normalisation concernés pour inviter les parties intéressées disposant de l’expertise nécessaire à participer aux comités. Les comités comprennent généralement des membres issus de divers horizons, tels que des experts de l’industrie, des chercheurs et des représentants de groupes de consommateurs. Pour les normes spécialisées, des experts possédant des connaissances spécifiques dans le domaine concerné sont souvent invités. Les réglementations gouvernementales et un cadre dictent les critères de sélection des membres des comités, en mettant l’accent sur une représentation équilibrée et l’inclusion de diverses parties prenantes. Les membres peuvent être indemnisés pour leur temps et leurs dépenses, avec des conditions spécifiques basées sur le projet et le financement disponible. Certains organismes offrent également des honoraires aux membres, en particulier à ceux qui viennent de l’industrie ou du monde universitaire et qui contribuent de manière significative au processus d’élaboration des normes.
- Europe : Les organismes nationaux de normalisation (ONN) en Europe identifient et impliquent les parties prenantes de différents secteurs, notamment l’industrie, les universités, les gouvernements et les groupes de consommateurs. Ils lancent des appels publics à la participation lorsqu’ils forment des comités, comme la British Standards Institution (BSI)40. Les comités sont généralement composés d’experts de l’industrie, d’universitaires, de représentants des pouvoirs publics et de défenseurs des consommateurs. Dans certains cas, une expertise technique spécifique est requise et les parties prenantes possédant les qualifications requises sont spécifiquement invitées à participer. Les directives européennes sur la normalisation et les réglementations nationales dictent souvent la composition des comités, notamment en ce qui concerne la sécurité, les normes environnementales et la protection des consommateurs. De nombreux pays disposent de réglementations ou de lignes directrices spécifiques qui décrivent la manière dont les comités doivent être constitués, comme l’Association française de normalisation (AFNOR)41 en France. La rémunération des membres des comités peut varier d’un pays à l’autre, certains pays prévoyant des allocations ou le remboursement des frais de déplacement, tandis que d’autres s’appuient sur la participation de bénévoles. Les conditions de rémunération peuvent n’être offertes qu’aux représentants d’organisations industrielles ou à ceux qui disposent d’une grande expertise. Parmi les exemples de membres de comités en Europe, on peut citer le Royaume-Uni (BSI)40, l’Allemagne (DIN)42, la France (AFNOR)41 et les Pays-Bas (NEN)43. Le BSI fait participer les parties prenantes par le biais de consultations publiques, tandis que le DIN dispose d’un processus bien défini pour la constitution des comités, qui exige souvent une représentation diversifiée.
- Hong Kong37: Le Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC) et le Hong Kong Productivity Council (HKPC) identifient et consultent les parties prenantes de différents secteurs, notamment l’industrie, le gouvernement, les universités et les groupes de consommateurs, pour qu’elles participent aux comités d’élaboration des normes. Le processus de consultation comprend des invitations à rejoindre les comités techniques sur la base de leur expertise, de leur expérience et de leur représentation. Les participants sont généralement des experts des secteurs liés aux normes en cours d’élaboration, des représentants des services gouvernementaux chargés de la réglementation et de la conformité, des universitaires ayant une expérience de la recherche dans ce domaine, ainsi que des représentants des consommateurs et des groupes de défense des intérêts. Les organismes d’accréditation fournissent des lignes directrices pour la composition et le fonctionnement des comités techniques, en veillant à ce qu’ils soient équilibrés et qu’ils incluent des perspectives diverses. Les pouvoirs publics peuvent également influencer la composition des comités, en particulier dans les secteurs fortement réglementés ou dans les domaines de la sécurité publique. Les membres des comités ne sont généralement pas rémunérés pour leur participation, mais ils peuvent être remboursés pour leurs frais de déplacement ou d’autres frais nécessaires. Les conditions de rémunération suivent généralement les lignes directrices de l’organisme organisateur.
- Mexico 38 : L’Organisation mexicaine de normalisation et de certification (ANCE) et la Direction générale des normes (DGN)39 identifient activement les parties prenantes de divers secteurs, notamment l’industrie, le gouvernement, les universités et les groupes de consommateurs. Les parties prenantes sont invitées à participer aux comités en fonction de leur expertise et de leur pertinence par rapport à la norme spécifique en cours d’élaboration. Les participants sont généralement des experts de l’industrie, des fonctionnaires, des universitaires et des défenseurs des consommateurs. Les organismes d’accréditation fournissent des lignes directrices sur la formation et le fonctionnement des comités techniques, en veillant à la représentativité et à l’équilibre des intérêts. Le gouvernement mexicain peut définir des politiques qui influencent la composition des comités, en particulier dans les secteurs où la sécurité publique ou le respect de la réglementation sont essentiels. Les membres des comités ne reçoivent généralement pas de compensation directe pour leur participation, mais dans certains cas, ils peuvent être remboursés pour des dépenses spécifiques encourues lors des réunions ou du processus d’élaboration des normes. Si un remboursement est prévu, il suit généralement les lignes directrices établies par l’organisme organisateur, décrivant les dépenses éligibles au remboursement et le processus de soumission des demandes.
- En Amérique du Sud, les organismes nationaux de normalisation tels que l’ABNT, l’IRAM et l’INMETRO font appel à des parties prenantes de divers secteurs, notamment l’industrie, le gouvernement, le monde universitaire et les groupes de défense des consommateurs. Les parties prenantes sont invitées à participer aux comités en fonction de leur expertise et de leur pertinence par rapport à la norme en question. Les participants comprennent généralement des représentants des industries liées aux normes en cours d’élaboration, des fonctionnaires des organismes de réglementation, des universitaires et des chercheurs, ainsi que des représentants des consommateurs et des groupes de défense des consommateurs. Les organismes nationaux de normalisation disposent souvent de directives et de lignes directrices qui décrivent la composition et le fonctionnement des comités techniques, en veillant à l’inclusion et à l’équilibre de la représentation. Les gouvernements peuvent également émettre des politiques ou des directives qui influencent la composition des comités techniques, en particulier dans les secteurs fortement réglementés ou impliquant la sécurité publique. Les membres des comités ne reçoivent généralement pas de compensation financière directe pour leur participation, mais certaines organisations peuvent leur rembourser des dépenses spécifiques liées à leur participation. Si un remboursement est prévu, il suit généralement les lignes directrices établies par les organismes nationaux de normalisation, qui précisent les dépenses éligibles au remboursement et la procédure de soumission des demandes.
Thème 3 : Définition et partage des détails clés du projet avec les membres du comité
Description
Une fois la proposition acceptée, un plan de travail est établi, précisant les échéanciers, la portée de la norme, les procédures, les politiques et la gouvernance du comité technique.
Questions de recherche
- Quel est le processus d’intégration des membres ? Quels sont les outils et les ressources disponibles ?
- Quelles accommodations sont prévues ?
- Comment les réunions sont-elles organisées ?
Résumé
- W3C2 : Le W3C établit une charte pour chaque groupe de travail, définissant sa portée et ses politiques. Toutefois, chaque groupe dispose d’une certaine autonomie, les présidents des groupes de travail ayant toute latitude pour mener à bien leurs travaux. Les méthodes de réunion varient d’un groupe à l’autre, mais les comptes rendus sont publiés conformément au processus du W3C. L’élaboration des documents techniques se fait par consensus, sans calendrier précis, et chaque groupe peut avoir des méthodes de réunion différentes.
- WHATWG1 : Le WHATWG recommande qu’un workstream publie son premier Review Draft au plus tard six mois après sa création. Chaque groupe de travail dispose d’un référentiel contenant les guides du contributeur, le code de conduite et la documentation du processus. Le travail, les contributions, les délibérations et la recherche de consensus se font principalement via Github.
- ETSI3 : Les membres de l’ETSI peuvent s’inscrire à des listes de diffusion, organiser des réunions d’intégration avec des mentors et participer à des réunions par l’intermédiaire du portail des membres de l’ETSI. Le site web editHelp ! contient des ressources telles que des guides d’utilisation, des lignes directrices et des modèles de documents. L’ETSI fournit des squelettes de documents pour divers produits livrables en format MS Word. Cependant, le portail des membres et la zone editHelp ! présentent d’importants problèmes d’accessibilité, notamment l’absence d’étiquettes de formulaire de connexion et d’indicateurs de focalisation du clavier. Le portail n’a pas de page d’information sur l’accessibilité et ne couvre pas l’accessibilité sur la page d’aide. Les réunions se tiennent en personne au siège de l’ETSI, dans un lieu externe ou en ligne. Les lignes directrices relatives à l’accueil des réunions ne fournissent des informations que pour les réunions en personne et n’incluent pas d’informations sur l’accessibilité.
- ISO4 : L’ISO fournit des ressources pour la création de normes sur son site web, y compris une boîte à outils d’accessibilité pour les comités techniques afin de déterminer la pertinence de leurs produits en termes d’accessibilité. Cependant, aucune information sur l’accessibilité dans le processus d’élaboration des normes n’est fournie. La base de connaissances du service d’assistance de l’ISO fournit des informations sur les bulletins de vote, les documents, les réunions et les projets. Le processus d’élaboration des normes ISO s’appuie sur divers outils informatiques, mais aucune information sur l’accessibilité n’est fournie. L’ISO propose des formations pour l’utilisation de ses applications électroniques et les membres peuvent contacter le service d’assistance de l’ISO pour obtenir de l’aide.
- Au Japon 21,22,23, le processus d’établissement et de partage des détails clés du projet implique de documenter ces détails dans les propositions de projet et d’organiser des mises à jour régulières pour garantir la transparence. Les nouveaux membres des comités participent à des séances d’orientation pour comprendre les objectifs du comité, le processus d’élaboration des normes et leur rôle. Des ressources de formation, telles que des manuels et des lignes directrices d’organisations telles que le Comité japonais des normes industrielles (JISC) et le ministère de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI), sont fournies pour aider les membres à comprendre leurs responsabilités et le cadre de la normalisation. Des plateformes de collaboration telles que Google Workspace et Microsoft Teams sont utilisées pour faciliter la communication et le partage de documents entre les membres du comité. Des logiciels spécialisés pour la gestion de l’élaboration des normes et le suivi des progrès peuvent également être utilisés. Les comités sont encouragés à prévoir des aménagements d’accessibilité pour les membres handicapés et des aménagements de voyage, en fonction des ressources de l’organisation. Les réunions sont structurées par un ordre du jour distribué à l’avance et un président qui anime les discussions. Le financement de l’accessibilité et des déplacements peut être assuré par des organisations plus importantes ou par des initiatives financées par le gouvernement.
- BIS30 : BIS est une organisation de gestion de projet en Inde qui établit et partage les détails clés du projet par le biais de réunions, de communications officielles et de documentation. Il fournit des informations sur le projet, des mises à jour régulières et des sessions d’orientation pour les membres potentiels. Les nouveaux membres sont invités en fonction de leur expertise et de leur pertinence par rapport à la norme en cours d’élaboration. Les sessions de formation couvrent des sujets tels que la normalisation, les aspects techniques et les meilleures pratiques en matière de travail en comité. Les membres ont accès à des ressources telles que des lignes directrices, des manuels et des documents de recherche. Le BIS utilise des plateformes de collaboration en ligne et des systèmes de gestion de documents pour faciliter la communication et le partage de documents entre les membres. Des mesures d’accessibilité et de déplacement sont prises pour permettre à tous les membres de participer pleinement. Les réunions sont organisées régulièrement, en personne ou virtuellement, en fonction des besoins du comité et du calendrier du projet. Les ordres du jour et les procès-verbaux sont préparés à l’avance et des outils de vidéoconférence sont utilisés pour la participation à distance. Le BIS alloue généralement un budget pour les activités de développement standard, y compris le financement des aménagements d’accessibilité, des déplacements et des dépenses connexes. Les membres peuvent prétendre au remboursement des frais de déplacement encourus lors de leur participation à des réunions ou à des sessions de formation, sous réserve des politiques du BIS.
- Russia35 : En Russie, un comité de projet est mis en place pour partager les détails clés du projet, y compris les objectifs, la portée et les calendriers. Les informations sont partagées par le biais de divers canaux, notamment des courriels, des réunions officielles et l’accès aux documents pertinents. Les membres sont officiellement invités en fonction de leur expertise et de leur pertinence pour le projet, et des séances d’orientation couvrent le processus d’élaboration des normes, les rôles et les normes concernées. Des ressources de formation sont fournies, notamment des manuels et des lignes directrices sur les pratiques de normalisation. Des plateformes de collaboration et des logiciels de gestion de projet sont utilisés pour le partage de documents et la communication entre les membres du comité. Des mesures d’accessibilité sont prises pour que tous les membres puissent participer pleinement, notamment en fournissant des documents dans des formats accessibles et en répondant aux besoins particuliers des membres handicapés. Les dispositions de voyage sont coordonnées pour les membres qui assistent à des réunions ou à des ateliers. Les réunions sont organisées régulièrement, en personne ou virtuellement, en fonction des besoins et des préférences des membres du comité. Un ordre du jour est préparé à l’avance et un procès-verbal est rédigé et distribué à tous les membres. Rosstandart alloue généralement un budget pour les activités de développement standard, couvrant les frais d’hébergement et de déplacement liés à l’accessibilité. Des politiques de remboursement claires sont en place pour les frais de déplacement et autres dépenses.
- South Africa24,25 : Le projet de l’Afrique du Sud consiste à établir et à partager les détails clés du projet par le biais de notes d’information et de mises à jour régulières. Des séances d’orientation sont organisées pour les nouveaux membres afin de les familiariser avec le processus de développement. Les membres reçoivent des ressources, des lignes directrices et des documents de recherche. Des plateformes de collaboration telles que Microsoft Teams, Zoom et des logiciels de gestion de projet dédiés sont utilisés pour la communication et la collaboration. Les plateformes basées sur le cloud facilitent le partage de documents entre les membres du comité. Des aménagements sont prévus, notamment des documents dans des formats accessibles et des lieux de réunion pour les personnes handicapées. Un soutien à la participation peut être mis en place si nécessaire. Des réunions régulières sont prévues pour discuter des progrès, relever les défis et planifier les prochaines étapes. Le financement des aménagements d’accessibilité, des déplacements et des dépenses connexes est souvent inscrit au budget dans le cadre du financement du projet. Les membres peuvent être remboursés pour les frais de déplacement et d’hébergement encourus lors des réunions.
- China 32 : La Standardization Administration of China (SAC) est chargée d’établir et de partager les détails clés des projets en Chine. Ces informations sont communiquées par le biais de communications officielles, de réunions et de plateformes numériques. Les membres reçoivent des mises à jour régulières sur l’avancement du projet, souvent par courrier électronique ou via un système d’information centralisé. Les nouveaux membres sont soumis à un processus d’orientation et diverses ressources de formation sont mises à leur disposition. Les plateformes numériques et les bases de données de normalisation sont utilisées pour la communication et le partage de documents entre les membres du comité. L’accessibilité est assurée, les lieux de réunion étant accessibles et la participation à distance possible. Les réunions sont structurées, les procès-verbaux sont enregistrés et distribués à tous les membres. Le financement des aménagements liés à l’accessibilité et des frais de déplacement est souvent assuré par les organismes organisateurs, y compris les SAC ou les associations industrielles. Ce financement couvre les coûts liés aux déplacements, à l’hébergement et aux aménagements nécessaires pour les membres handicapés.
- Dans l’Europe36, les détails clés du projet sont établis par le biais de la documentation du projet, de mises à jour régulières et de processus d’intégration. Les nouveaux membres sont invités à des réunions initiales au cours desquelles les détails du projet sont discutés. Des ressources de formation, telles que des ateliers et des normes antérieures, sont disponibles. Des plateformes de collaboration telles que Microsoft Teams et Zoom sont utilisées pour la communication et le partage de documents. Les membres ont souvent accès à des bases de données de normes et de documents techniques existants. Les comités doivent tenir compte des besoins des membres handicapés, en veillant à ce que les lieux soient accessibles et en fournissant les ressources nécessaires. Les réunions virtuelles sont de plus en plus courantes et permettent aux membres qui ne peuvent pas être présents en personne de participer. Les réunions sont généralement structurées, les procès-verbaux et la documentation étant partagés pour garantir la transparence. Certaines organisations allouent des budgets spécifiques pour les aménagements d’accessibilité et les frais de déplacement. Les organismes nationaux de normalisation ont mis en place des politiques visant à garantir que les membres handicapés bénéficient du soutien et des aménagements nécessaires. Le Royaume-Uni (BSI), l’Allemagne (DIN) et la France (AFNOR) sont des exemples de pays disposant de politiques similaires. Chaque pays a sa propre approche pour établir et partager les détails clés du projet, assurer l’accessibilité et fournir le soutien nécessaire aux membres handicapés.
- Hong Kong37 : Le projet d’élaboration de la norme Hong Kong consiste à documenter les principaux détails du projet et à les communiquer aux membres du comité par le biais de communications officielles. Des mises à jour régulières sont effectuées par le biais de réunions, de courriels et d’outils de gestion de projet. Les membres sont sélectionnés en fonction de leur expertise et de leur pertinence pour le projet, et sont soumis à un processus d’orientation. Des formations et des ressources sont proposées sur des sujets spécifiques en rapport avec les normes en cours d’élaboration. Des outils de gestion de projet, tels que des plateformes en ligne, sont utilisés pour la gestion des documents et la communication. Des mesures d’accessibilité sont mises en place pour tous les membres, notamment des documents dans différents formats, une assistance pour les personnes handicapées et des lieux de réunion. Des aménagements pour les déplacements et la participation peuvent être prévus au cas par cas. Les réunions sont structurées avec un ordre du jour clair et des procès-verbaux sont rédigés pour documenter les discussions, les décisions et les actions à entreprendre. Le financement des aménagements d’accessibilité et des frais de déplacement est généralement déterminé au début du projet. Des lignes directrices précisent les conditions dans lesquelles les membres peuvent demander le remboursement de leurs dépenses, y compris les documents nécessaires et les processus d’approbation préalable.
- Mexico38,39: Le projet de normalisation du Mexique consiste à établir les détails clés du projet, tels que les objectifs, le calendrier et la portée, au cours de la phase de planification initiale. Les informations sont partagées avec les membres du comité par le biais de réunions officielles, de courriers électroniques et de documents officiels, afin de garantir l’alignement sur les objectifs et les attentes du projet. Les parties prenantes sont sélectionnées en fonction de leur expertise et de leur pertinence par rapport à la norme en question, et les nouveaux membres participent à une séance d’orientation portant sur le processus de normalisation, les rôles et les responsabilités. Une formation et des ressources sont mises à la disposition des membres. Des outils de gestion de projet, tels que des disques partagés ou des logiciels spécialisés, sont utilisés pour gérer les documents et suivre les progrès. Des outils de communication tels que le courrier électronique, la vidéoconférence et la messagerie instantanée facilitent la communication entre les membres du comité. Des aménagements d’accessibilité et des services de soutien sont mis en place pour permettre à chacun de participer pleinement. Les réunions sont structurées par un ordre du jour précis et le financement des aménagements d’accessibilité et des frais de déplacement est déterminé au cas par cas.
- Le processus de normalisation sud-américain consiste à établir les détails clés du projet, tels que les objectifs, la portée et les délais, dès le début du projet. Ces détails sont communiqués aux membres du comité lors de réunions, dans la documentation officielle et dans des mises à jour régulières par courrier électronique ou sur des plates-formes de gestion de projet. Les parties prenantes sont sélectionnées en fonction de leur expertise et de leur pertinence par rapport à la norme en cours d’élaboration. Les nouveaux membres participent à une séance d’orientation portant sur le processus d’élaboration des normes, leur rôle et leurs responsabilités au sein du comité. Des formations et des ressources peuvent être proposées sur des sujets spécifiques liés aux normes. Des outils de gestion de projet, tels que des disques partagés, des espaces de travail collaboratifs ou des logiciels spécialisés, sont utilisés pour faciliter la gestion des documents et le suivi des projets. Des outils de communication tels que le courrier électronique, la vidéoconférence et la messagerie instantanée sont utilisés pour maintenir une communication permanente entre les membres du comité. Des aménagements d’accessibilité et des services de soutien sont fournis pour garantir une participation efficace. Les réunions sont structurées par un ordre du jour précis et peuvent se tenir en personne ou virtuellement. Le financement des aménagements d’accessibilité et des frais de déplacement est évalué au cas par cas.
Theme 4: Élaboration d’une norme et obtention du consensus sur l’ébauche
Description
Le comité technique se réunit et commence à élaborer le contenu du document normatif conformément à la portée définie (voir Thème 3), en produisant une première ébauche. Le comité délibère et parvient à un consensus sur les caractéristiques et les critères à inclure (ou à exclure) dans les spécifications.
Research questions
- Comment le consensus est-il atteint ? Comment les objections sont-elles traitées ?
- Existe-t-il des lignes directrices pour parvenir à un consensus efficace et inclusif ?
- Quel est le rôle de la présidence dans l’établissement du consensus ?
Résumé
- World Wide Web Consortium (W3C)2 : Le World Wide Web Consortium (W3C) dispose de deux types de décisions : La décision du président, qui est prise par le président sur la base de son propre jugement, et la décision du groupe, qui est prise par consensus ou par vote. Le consensus est obtenu par la délibération des points de vue et des objections. Le document de procédure encourage chaque groupe à spécifier des seuils minimums de soutien actif pour éviter l’apathie dans la prise de décision. Le président dispose d’une certaine marge de manœuvre pour évaluer le consensus, et le vote n’intervient que lorsque les délibérations n’aboutissent pas à un consensus unanime. Les dissidents peuvent soit s’abstenir, soit déposer une objection formelle auprès de l’équipe du W3C, qui traite l’objection et sa décision. Les processus supplémentaires liés aux objections formelles comprennent la convocation du conseil du W3C, l’examen et l’appel des décisions.
- WHATWG1 : Le processus du WHATWG implique un accord entre le contributeur et le participant au Workstream pour que les contributions fassent partie de la norme vivante. La séquence est la suivante : proposition, incubation, itération, engagement et normalisation. La prise de décision se fait par le biais de la participation au Workstream, des décisions de l’éditeur et de la définition du champ d’application. Les problèmes peuvent être transmis au groupe de pilotage. L’acceptation dans la norme vivante est déterminée par une discussion asynchrone et une réunion de triage, avec au moins deux implémenteurs et aucune objection forte.
- European Technical Standards Institute (ETSI)3 : L’Institut européen des normes techniques (ETSI) est une organisation mondiale qui se concentre sur la normalisation, les ressources et l’approbation finale. Le consensus est un accord général, caractérisé par l’absence d’opposition soutenue sur des questions importantes. Après approbation, les documents sont soumis au secrétariat de l’ETSI pour publication. Les guides et les normes de l’ETSI sont ensuite soumis au vote des membres, l’issue du vote déterminant la publication de la norme. Pour les normes européennes, le secrétariat met le projet à la disposition des organismes nationaux de normalisation (ONN), qui mènent une enquête et une consultation publiques. En cas de succès, la norme peut être publiée. La présidence s’efforce de parvenir à un consensus par la discussion, en tenant compte des objectifs d’obtention du consensus le plus large possible et de résolution des conflits potentiels. L’obtention d’un consensus peut prendre du temps en raison de la diversité des parties prenantes et des domaines de connaissances. S’il n’est pas possible de parvenir à un consensus, un vote à bulletin secret peut être organisé.
- ISO4 : Le Secrétariat central de l’ISO approuve le projet de norme internationale, en accordant 12 semaines aux membres pour commenter et voter. Pour qu’un vote soit réussi, il faut que les deux tiers des membres du comité technique ou du sous-comité votent en faveur du projet. La phase d’approbation nécessite du temps pour les discussions, les négociations et la résolution des désaccords techniques. La partie 1 de la directive ISO stipule que ceux qui expriment une opposition soutenue ont le droit d’être entendus. La direction vérifie si l’opposition est soutenue par un groupe important, la reconnaît et la traite honnêtement. La directive décrit également les procédures d’appel, y compris celles concernant les décisions des sous-comités et des comités techniques.
- Japan22,23 : Au Japon l’élaboration des normes passe par une proposition initiale des parties prenantes, suivie par des comités techniques qui rédigent des spécifications, des lignes directrices et des exigences. Le consensus est recherché par le biais de discussions et de délibérations, les membres étant encouragés à exprimer leurs points de vue et à fournir des informations en retour. Si des objections sont soulevées, elles sont traitées par des discussions et des négociations plus approfondies. Le Comité japonais de normalisation industrielle (JISC) fournit des lignes directrices sur la recherche efficace du consensus, en mettant l’accent sur la transparence, l’inclusion et la prise en compte de tous les points de vue dans la prise de décision. Le président joue un rôle crucial en facilitant les discussions et en guidant le processus de recherche de consensus, en veillant à ce que tous les membres aient la possibilité de contribuer. Le président est chargé de régler les conflits, d’arbitrer les discussions et de respecter les lignes directrices établies. Une fois le consensus atteint, le président aide à finaliser le projet pour approbation, en veillant à ce qu’il reflète fidèlement la contribution collective du comité.
- India’s Bureau of Standards (BIS)30 : Le Bureau indien des normes (BIS) est un acteur clé dans l’élaboration des normes. Le processus commence par l’identification du besoin d’une norme sur la base des contributions des parties prenantes, des demandes du marché et des exigences réglementaires. Des comités techniques sont formés, comprenant des experts de différents domaines, pour rédiger la norme. Le projet est ensuite soumis à une consultation publique, ce qui permet aux parties prenantes de faire part de leurs commentaires. Le consensus est obtenu par le biais de discussions et de négociations entre les membres du comité, dans le but d’intégrer diverses perspectives. Si des objections sont soulevées, le comité engage un dialogue pour y répondre. Un vote formel peut être organisé pour résoudre les désaccords, et un vote à la majorité peut aider à aller de l’avant si un consensus ne peut être atteint. La BRI fournit des lignes directrices procédurales qui mettent l’accent sur l’inclusivité et la transparence dans le processus de recherche de consensus. Des sessions de formation et des ateliers sont également organisés pour améliorer les compétences en matière de communication et de résolution des conflits. Le président joue un rôle crucial dans la recherche du consensus, en guidant les discussions, en arbitrant les conflits, en prenant des décisions et en garantissant l’inclusivité.
- South African24,25 : Le processus sud-africain d’élaboration des normes implique que des comités techniques rédigent des normes sur la base des besoins identifiés, de la recherche et de la contribution des parties prenantes. La consultation publique permet aux parties prenantes de donner leur avis. Le processus comprend des discussions approfondies, des votes et le traitement des objections par le biais d’un dialogue ouvert. Le projet peut être révisé sur la base d’objections valables, et d’autres cycles peuvent être programmés pour s’assurer que toutes les voix sont entendues. Le South African Bureau of Standards (SABS) fournit des lignes directrices sur la recherche d’un consensus efficace, en mettant l’accent sur l’inclusion, la transparence et le respect des différentes perspectives. Des ressources de formation peuvent être proposées aux membres des comités sur les techniques de facilitation et de recherche de consensus. Le président joue un rôle crucial dans l’orientation des discussions, la gestion des conflits, le maintien de l’attention, la synthèse et la proposition de solutions. Il peut résumer les discussions, mettre en évidence les points d’accord et proposer des solutions lorsqu’il est difficile de parvenir à un consensus.
- China’s 32,33,34 : Le processus de normalisation de la Chine fait appel à des comités d’experts organisés par l’Administration de la normalisation de la Chine (SAC) ou par les associations industrielles concernées. Ces comités collaborent sur les besoins techniques, les demandes du marché et les exigences réglementaires. Le consensus est obtenu par le biais de discussions, de révisions et de consultations entre les membres du comité, ce qui implique souvent plusieurs cycles d’examen. En Chine, le consensus est un accord général entre les membres du comité, encourageant un dialogue ouvert et la négociation. Les objections sont abordées au cours de discussions et, s’il n’est pas possible de parvenir à un consensus, des solutions alternatives ou des compromis sont explorés. Le SAC met l’accent sur la participation de tous et la communication ouverte dans le processus de normalisation. Des sessions de formation peuvent être proposées aux membres des comités sur les stratégies de communication et de négociation efficaces. Le président joue un rôle crucial en guidant le processus de consensus, en gérant les discussions, en veillant à ce que tous les membres aient la possibilité d’exprimer leurs opinions et en facilitant la résolution des conflits.
- South Korea 20: En Corée du Sud, les organisés par l’Agence coréenne pour la technologie et les normes (KATS), collaborent avec l’industrie, les universités, le gouvernement et les groupes de consommateurs pour élaborer des normes basées sur les besoins du marché, les exigences réglementaires et les avancées technologiques. Le consensus est obtenu par le biais de discussions, de révisions et de consultations entre les membres du comité, ce qui implique généralement plusieurs cycles d’examen. En Corée du Sud, le consensus est obtenu par un dialogue collaboratif plutôt que par un vote formel, et les objections sont abordées ouvertement. Le KATS fournit des lignes directrices pour l’obtention d’un consensus inclusif, en mettant l’accent sur une communication efficace et sur l’inclusion. Des ressources de formation sont proposées pour améliorer les compétences des membres des comités dans ces domaines. Le président joue un rôle crucial en facilitant le processus de consensus, en gérant les discussions, en veillant à ce que toutes les voix soient entendues et en traitant les conflits et les objections. Son rôle est essentiel pour maintenir une atmosphère de collaboration pendant les réunions.
- Europe : Les normes européennes sont élaborées par des comités techniques formés par des organismes nationaux de normalisation (ONN) ou des organismes européens de normalisation, composés d’experts des secteurs concernés. Le consensus est obtenu par le biais de discussions, de révisions et de consultations entre les membres du comité, ce qui implique souvent plusieurs cycles d’examen et de retour d’information. Le processus encourage le dialogue et la négociation afin d’aborder les opinions divergentes. Si des objections surgissent, elles sont abordées par le biais de discussions, de révisions ou de solutions alternatives. Les ONN et les organisations européennes fournissent des conseils sur les pratiques efficaces et inclusives de recherche de consensus, en encourageant un dialogue respectueux et en favorisant un environnement inclusif. Des formations et des ressources sont proposées aux membres des comités afin d’améliorer leurs compétences en matière de recherche de consensus. Le président joue un rôle crucial en facilitant les discussions et en guidant le processus de consensus, en veillant à ce que les réunions soient structurées, à ce que le temps soit géré efficacement et à ce que la participation de tous les membres soit encouragée. Le Royaume-Uni (BSI), l’Allemagne (DIN), la France (AFNOR) et les Pays-Bas (NEN) sont des exemples de pays qui mettent l’accent sur le consensus dans leurs processus d’élaboration de normes. Chaque pays a sa propre approche de la recherche du consensus, le président jouant un rôle crucial pour faciliter le dialogue et répondre aux objections.
- Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC)37 : Le Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC) est une autorité de premier plan en matière d’élaboration de normes. Le processus commence par un projet basé sur les besoins identifiés ou les demandes des parties prenantes. Un comité technique est formé, qui intègre les connaissances techniques et le retour d’information des parties prenantes. Le comité s’engage ensuite dans la recherche d’un consensus, avec la participation de représentants de l’industrie, de fonctionnaires et de défenseurs des consommateurs. Le projet de norme fait l’objet d’un examen et d’une discussion au sein du comité, les membres fournissant des informations en retour et suggérant des révisions. Le consensus est obtenu par le biais d’un dialogue ouvert, de compromis, de la documentation des objections et de la résolution des conflits. Le président joue un rôle crucial en facilitant les discussions, en gérant les conflits et en prenant des décisions collectivement. La HKSTC fournit des lignes directrices pour un consensus efficace et inclusif, en mettant l’accent sur la transparence, l’engagement des parties prenantes et un dialogue respectueux.
- Mexico38 : Le processus d’élaboration des normes au Mexique comprend l’initiation, la rédaction et la recherche d’un consensus. Un comité technique, composé d’experts des secteurs concernés, est formé pour rédiger la norme, en incorporant les idées techniques et les points de vue des parties prenantes. Le processus implique un engagement continu avec les parties prenantes, y compris les représentants de l’industrie, les entités gouvernementales et les groupes de consommateurs. Le projet de norme est distribué aux membres du comité pour examen et commentaires. Le consensus est obtenu par un accord général, des discussions ouvertes et la documentation des objections. En cas de désaccord important, des réunions supplémentaires peuvent être programmées. L’ANCE et le DGN fournissent des lignes directrices pour la recherche d’un consensus inclusif, en mettant l’accent sur la transparence, l’implication des parties prenantes et la prise en compte de divers points de vue. Le président du comité technique joue un rôle crucial en facilitant les discussions, en gérant les conflits et en prenant les décisions finales. Ce processus garantit que toutes les voix sont entendues et que l’ordre du jour est respecté.
- L’élaboration de normes en Amérique du Sud implique un processus qui commence par l’identification d’un besoin pour une norme, qui est ensuite rédigée par un comité technique composé d’experts de différents secteurs. Le comité s’engage ensuite avec les parties prenantes par le biais de consultations publiques, d’ateliers et de discussions afin de s’assurer que toutes les parties sont représentées. Le projet de norme est distribué aux membres du comité et aux parties prenantes pour examen, ce qui permet d’obtenir des informations en retour et des suggestions d’amélioration. Le consensus est généralement atteint grâce à un accord général, à des discussions facilitées et à des objections documentées. Si des désaccords importants apparaissent, des réunions ou des ateliers supplémentaires peuvent être organisés pour les résoudre. Les organismes nationaux de normalisation fournissent souvent des lignes directrices sur la recherche d’un consensus efficace et inclusif, en mettant l’accent sur la transparence, l’inclusivité et l’engagement approfondi de toutes les parties prenantes. Le président joue un rôle crucial en facilitant les discussions, en gérant les conflits et en prenant des décisions finales qui reflètent le consensus obtenu.
Theme 5: Consultation publique sur la norme proposée
Description
L’ébauche de la norme est mise à la disposition du public pour examen et commentaires. L’ONS peut chercher à favoriser et à encourager cette participation afin d’assurer le plus large consensus possible du public concernant la norme en question.
Research questions
- Quand le public est-il consulté dans le processus ?
- Comment la rétroaction du public est-elle recueillie ?
- Comment le public est-il informé ?
- Quel est le degré de transparence du processus ?
Résumé
- ETSI3 : Les principes de transparence de la normalisation de l’ETSI3 stipulent que les informations sur les nouvelles activités de normalisation sont annoncées publiquement et largement par des moyens appropriés et accessibles. Seules les normes européennes (EN) font l’objet d’une enquête publique, menée par les organismes nationaux de normalisation (ONN). Le processus comprend des consultations qui aboutissent à la présentation de la position nationale. La transparence du processus, la façon dont les informations sont annoncées et la manière dont les commentaires sont recueillis peuvent varier d’un ONN à l’autre. Par exemple, le NBN en Belgique dispose d’un portail public permettant de consulter et de commenter les normes EN en cours d’élaboration, tandis que le DIN en Allemagne permet aux lecteurs de lire et de commenter les normes sur son site web. Les documents relatifs aux normes en cours d’élaboration sont disponibles sur un portail public au format PDF, et les commentaires peuvent être formulés au moyen d’un court formulaire en ligne.
- Europe36 : Les consultations publiques sur les projets de normes sont menées par les organismes nationaux de normalisation (ONN) et les organismes européens de normalisation tels que le CEN et le CENELEC. Ces consultations permettent aux parties prenantes et au grand public d’examiner et de commenter les projets avant qu’ils ne soient finalisés. Les projets de normes sont généralement publiés sur le site web de l’ONN ou de l’organisation concernée, les principaux points de contact étant la publication initiale du projet et une période d’examen spécifiée. Les commentaires sont généralement recueillis par le biais de plateformes en ligne, d’ateliers et de réunions. Les organisations informent le public par le biais d’annonces officielles, de bulletins d’information et de mises à jour sur leurs sites web, ainsi que par les médias sociaux. Ils peuvent également utiliser les réseaux existants de parties prenantes pour diffuser des informations sur les consultations publiques à venir et la disponibilité des projets de normes. Le processus est généralement transparent, les projets de normes étant facilement accessibles au public. Les commentaires reçus lors des consultations sont souvent résumés et publiés, ce qui donne une idée de la manière dont l’avis des parties prenantes est pris en compte. De nombreux organismes publient des rapports résumant les commentaires reçus et la manière dont ils ont influencé la norme finale.
- Japan (JISC)23 : Le Comité japonais de normalisation industrielle (JISC) a mis en place un processus de consultation publique pour l’élaboration des normes. La phase d’examen du projet implique un examen et des commentaires publics, suivis d’une période de consultation au cours de laquelle les parties prenantes peuvent examiner et soumettre leurs commentaires. Des réunions et des discussions publiques sont organisées pour favoriser le dialogue entre le public, les experts de l’industrie et les représentants des OEN. Les commentaires peuvent être recueillis par le biais de plateformes en ligne, de soumissions écrites, d’ateliers et de réunions. Les sites web officiels, les lettres d’information, les bulletins et les médias sont utilisés pour informer le public sur les projets de normes. La transparence est assurée par la publication des commentaires, la justification des décisions et l’accès aux documents. À l’issue de la période de consultation, les OEN publient un résumé des commentaires reçus, expliquant comment et pourquoi certaines suggestions ont été intégrées ou rejetées dans la version finale de la norme. Ce résumé détaillé ajoute une couche de transparence au processus décisionnel.
- Australia13 : Standards Australia facilite le processus d’élaboration des normes en Australie, en veillant à la participation du public et au consensus. Les projets sont soumis aux commentaires du public pendant 9 semaines et le comité technique prend en compte tous les commentaires. Les points de contact avec le public comprennent la phase d’examen des projets, la période de consultation, les forums et les réunions. Les commentaires sont recueillis par le biais de soumissions en ligne, de soumissions écrites et de réunions. Standards Australia informe le public par le biais de son site web officiel, d’alertes par courriel, de plateformes de médias sociaux, de bulletins d’information et de contacts ciblés avec des groupes industriels, des associations professionnelles et des organisations de consommateurs. La transparence est assurée par la publication des commentaires, la justification des décisions et l’accès aux documents. À l’issue de la période de consultation, un résumé des commentaires reçus est publié sur le site web de l’OEN. Les OEN expliquent comment et pourquoi certaines suggestions ont été intégrées ou rejetées dans la version finale de la norme, ce qui ajoute un niveau de transparence au processus décisionnel. L’accès aux documents, y compris le projet de norme, les rapports sur les réactions du public et la norme finale, permet aux parties prenantes de suivre l’évolution de la norme depuis le projet jusqu’à l’approbation finale.
- American National Standards Institute (ANSI)11 : L’American National Standards Institute (ANSI) et les organisations sectorielles telles que l’IEEE et l’ASTM International garantissent la participation du public au processus d’élaboration des normes. Ce processus comporte plusieurs points de contact avec le public, notamment la phase de rédaction, la période d’examen public, les réunions publiques, la génération de commentaires et les réunions publiques des parties prenantes. Les commentaires sont principalement recueillis par le biais de portails en ligne, de courriels et de soumissions écrites, d’ateliers, de forums ou de webinaires. Les OEN publient également des projets de normes et des annonces sur leurs sites web et sur des portails spécialisés tels que le bulletin d’information Standards Action de l’ANSI. Ils envoient également des alertes par courrier électronique et des bulletins d’information à leurs membres et aux parties prenantes, en ciblant des industries ou des secteurs spécifiques, afin de s’assurer que les parties prenantes concernées sont informées des projets de normes à venir. Une sensibilisation plus large du public est parfois obtenue par le biais des médias et des médias sociaux, en particulier lorsque les normes ont un intérêt ou un impact important pour le public. La transparence est assurée par la publication des commentaires et des décisions, la justification des changements et l’accès du public aux documents. Après la période de consultation, les OEN publient généralement un résumé des commentaires reçus et de la manière dont ils ont été traités, avec des réponses détaillées pour garantir la transparence. Si des modifications sont apportées sur la base des commentaires du public, les OEN expliquent souvent les décisions prises, généralement dans un rapport accompagnant la norme finale.
- Taiwan 14,15,16,17,18,19: Le processus d’élaboration des normes de Taïwan comprend une enquête publique et une harmonisation des normes afin de garantir l’alignement sur les cadres internationaux et régionaux. Le Bureau des normes, de la métrologie et de l’inspection (BSMI) mène des consultations publiques et met à disposition des projets de normes pour examen et commentaires. Les parties prenantes de l’industrie, les universitaires et la société civile peuvent faire part de leurs commentaires par le biais de portails en ligne ou par écrit. Taïwan harmonise ses normes avec des organismes internationaux tels que l’ISO et la CEI, en se concentrant sur les secteurs de l’électronique et des télécommunications. La collaboration avec les comités techniques régionaux garantit l’alignement des normes au niveau mondial. Les comités de tutelle examinent les projets avant de les finaliser. Taïwan participe activement à l’élaboration des normes internationales, en soumettant des commentaires qui reflètent ses besoins nationaux.
- South African Bureau of Standards (SABS)24,25 : Le South African Bureau of Standards (SABS) fait participer le public aux diff€rentes €tapes de son processus d’€laboration des normes. Ces étapes comprennent une consultation publique en ligne, des réunions ƒsectorielles, un engagement avec des groupes de défense et des ONG, des consultations régionales, des enquêtes, ainsi que l’analyse et l’examen du retour d’information. Le SABS publie des projets de normes sur son portail, où les parties prenantes peuvent soumettre des commentaires. Des réunions et des ateliers sectoriels sont organisés avec des experts de l’industrie, des régulateurs et des groupes de défense. Le SABS s’engage également auprès des groupes de défense des consommateurs, de l’environnement et des droits des personnes handicapées par le biais de réunions ou de soumissions en ligne.
- Kenya Bureau of Standards (KEBS)26,27,28 : Le Kenya Bureau of Standards (KEBS) implique le public au cours de la phase de révision du projet et s’engage auprès des principales parties prenantes par le biais de consultations préalables. Il recueille les commentaires du public par le biais de son site web, de réunions en personne et d’ateliers, et utilise les médias et les canaux de communication du gouvernement pour informer le public.
- Bureau of Indian Standards (BIS)30 : En Inde, le Bureau of Indian Standards (BIS) fait participer le public après l’approbation des projets de normes par les comités techniques, par le biais de portails en ligne, d’enquêtes et d’auditions publiques. Il utilise son site web, les médias sociaux et des actions de sensibilisation ciblées pour informer les organismes industriels et les groupes de consommateurs, mais la transparence est variable.
- Brazilian Association of Technical Standards (ABNT)31 : L’Association brésilienne des normes techniques (ABNT) fait participer le public à la phase d’élaboration des normes techniques, en consultant les groupes industriels et les institutions universitaires. Les réactions sont recueillies par le biais de réunions en ligne, de bulletins d’information et de collaborations, et l’ABNT maintient la transparence en publiant les justifications des décisions.
- Ireland12: En Irlande, la National Standards Authority of Ireland (NSAI) gère le processus de consultation publique par l’intermédiaire de la plateforme Your Standards, Your Say, dans le but de garantir une large participation et une approche consensuelle de l’élaboration des normes. Le processus commence après que les comités techniques de la NSAI ont élaboré un projet de norme, avec une période de consultation qui dure généralement de 4 à 8 semaines. Les parties prenantes peuvent examiner le projet et faire part de leurs commentaires par le biais de différents canaux, notamment une plateforme en ligne, des courriels et des soumissions écrites, des ateliers, des webinaires ou des réunions en face-à-face. La NSAI publie également des notifications concernant les nouveaux projets de normes sur son site web et sa plateforme de consultation, envoie des alertes par courriel aux parties prenantes enregistrées et utilise les canaux médiatiques traditionnels et les plateformes de médias sociaux pour informer le grand public. Pour les normes techniques concernant des secteurs spécifiques, la NSAI peut contacter directement des groupes industriels, des associations professionnelles et d’autres parties prenantes clés afin de les encourager à participer. La transparence est assurée par la publication des commentaires, la justification des changements et l’accès du public aux normes finales. La version finale de la norme et le rapport qui l’accompagne expliquent comment les commentaires ont été pris en compte. La NSAI fait preuve de transparence en documentant clairement toutes les étapes de la consultation publique et en publiant des explications détaillées sur les modifications apportées au projet de norme en fonction des commentaires du public. Par exemple, lorsque la NSAI a révisé les normes relatives à l’efficacité énergétique, elle a publié des explications détaillées sur les changements apportés au projet de norme en fonction des commentaires du public.
- The Standardization Administration of China (SAC)32,33,34 : La Standardization Administration of China (SAC) et d’autres organismes d’élaboration de normes (SDO) en Chine gèrent le processus de consultation publique pour les normes. La participation du public est encouragée afin de garantir un large consensus, avec des niveaux de transparence variables par rapport à certains pays occidentaux. Le processus comprend plusieurs points de contact, notamment la phase d’examen du projet, la période de consultation publique, l’engagement de l’industrie et des parties prenantes, et la collecte des commentaires. Les OEN recueillent des commentaires par l’intermédiaire de plateformes en ligne, de soumissions écrites, d’ateliers et de réunions publiques. Les projets de normes sont publiés sur le site web officiel de la SAC et sur la plateforme nationale de service public pour l’information sur les normes, et les notifications sont diffusées par le biais de bulletins d’information, d’actions de sensibilisation ciblées, de médias sociaux et d’organes de presse officiels. Les OEN collaborent souvent avec des associations industrielles pour sensibiliser le public et encourager la participation. La transparence du processus est limitée, la SAC publiant les normes finales mais ne fournissant pas de réponses détaillées aux commentaires individuels ni de résumé des réactions. La justification des décisions n’est pas toujours aussi détaillée que dans d’autres pays.
- Russia35: En Russie, les projets de normes sont soumis à l’examen et aux commentaires du public par l’intermédiaire de Rosstandart, l’agence fédérale pour la réglementation technique et la métrologie. Le processus dure au moins 60 jours, ce qui permet aux parties prenantes de faire part de leurs commentaires. Les consultations publiques sont cruciales dans le processus de normalisation, car elles impliquent des experts de l’industrie, des entreprises et le grand public. Une fois préparé, le projet est publié par le biais des canaux officiels et des portails spécifiques à l’industrie. Les commentaires sont recueillis sur le site web de Rosstandart et sur des canaux spécifiques à l’industrie, ce qui permet de s’assurer de la contribution des experts techniques et de l’opinion du grand public. À l’issue de la période de consultation, le comité technique examine les commentaires, les intègre au projet et y apporte les révisions nécessaires. La transparence du processus d’élaboration de la norme est maintenue, mais le niveau d’engagement du public peut varier en fonction de l’accessibilité de la plateforme et de la communication.
- W3C2: Le site web du W3C permet aux utilisateurs de rechercher des projets de normes, le filtre « any reports in progress » n’affichant que les projets en cours. Les annonces d’examen public sont publiées sur la liste de diffusion W3 Public Review Announce. Le W3C dispose d’une page web décrivant la manière dont le public peut participer aux examens et aux retours d’information, y compris l’examen des projets, la mise en œuvre des projets, le signalement des bogues, les commentaires sur les projets de chartes, l’élaboration de tests et l’évaluation de la mise en œuvre des projets de normes. Les documents techniques sont ouverts aux commentaires lorsqu’un projet de travail est publié par un groupe de travail, et les commentaires sont recueillis via le système de suivi des problèmes (issue tracker) de github du groupe de travail. Le W3C tient à jour des listes de diffusion ouvertes et publiques, un historique des révisions et des projets, ainsi que des dépôts Github où sont consignées les contributions et les discussions sur les questions liées aux groupes de travail. La section « News » du site web fournit des informations sur les annonces, les étapes et les échéances liées aux différents groupes de travail.
- WHATWG1 : WHATWG ne publie pas de notifications publiques de participation, mais le public peut s’impliquer en surveillant les flux de travail sur Github. L’éditeur du flux de travail publie des notes dans le référentiel sans notification supplémentaire. Il n’y a pas de période de commentaires spécifique pour les normes, mais le travail sur les normes vivantes est en cours. Les commentaires du public sont recueillis lors de réunions hebdomadaires « Triage » et sur un forum de discussion Matrix. La plupart des travaux sont réalisés publiquement dans les dépôts Github du WHATWG.
Theme 6: Examen des commentaires par le comité et publication de la norme
Description
Le comité technique prend en compte la rétroaction du public en la délibérant et en révisant l’ébauche de la norme au besoin. Une fois la version définitive approuvée par l’ONS, celui-ci veille à sa publication et à sa diffusion auprès du public cible.
Research questions
- Comment les commentaires sont-ils traités ?
- Comment les normes sont-elles publiées ? Sous quels formats ?
- Les ébauches sont-elles accessibles au public ?
Résumé
- W3C2 : Le processus du W3C implique plusieurs séries de projets de documents techniques, connus sous le nom de « large review », qui décrivent l’objectif, l’intention, la demande de changements et la manière dont ces changements ont été traités. Après révision, un projet de travail devient une recommandation candidate, puis une recommandation proposée et enfin une recommandation du W3C. Ces recommandations sont publiées sous la rubrique « normes et projets du W3C » et peuvent être consultées par le groupe de travail et le public.
- ETSI3 : L’ETSI permet aux groupes techniques d’organiser leur travail dans le cadre des procédures de travail technique, en partageant des documents via DocBox et LISTSERV. Les projets sont envoyés au groupe de travail et l’approbation est accordée par le groupe technique. Pour les normes EN, les commentaires sont transmis au comité technique et une procédure de vote national pondéré est mise en œuvre pendant 90 jours. Si aucun commentaire technique n’est reçu, la norme est publiée dans les 10 jours, y compris un document PDF sur le serveur web de l’ETSI.
- ISO4 : Les comités de l’ISO examinent les commentaires des membres et des organisations de liaison, et les normes sont publiées aux formats PDF, ePub et Redline, ou demandées sur papier. Les normes finales sont protégées par un mur payant, mais les versions publiques des documents de la phase d’enquête sont disponibles auprès des OSN.
- WHATWG1 : Le processus du WHATWG implique un examen des problèmes Github et de leurs solutions dans un salon de discussion Matrix. Une fois que les problèmes ont été traités et que leurs solutions ont mûri et répondent aux exigences nécessaires, telles que la prise en charge et la mise en œuvre d’un navigateur de base, les problèmes et les solutions sont fusionnés dans la norme vivante par l’éditeur du flux de travail.
- Japanese Industrial Standards Committee (JISC)21,22,23 : Le Comité japonais de normalisation industrielle (JISC) est responsable de l’élaboration et de la publication des normes. Le comité recueille les commentaires des parties prenantes, y compris les représentants de l’industrie et le public, au cours d’une période de consultation publique. Le comité technique examine systématiquement les commentaires, en tenant compte des suggestions de révision. Le comité peut réviser le projet de norme sur la base du retour d’information, en fournissant une documentation sur les commentaires non incorporés. Une fois que le comité est parvenu à un consensus, le projet final est soumis à l’approbation de l’organe directeur. La norme finalisée est publiée sous forme imprimée et numérique, avec des options permettant un accès facile, notamment le format PDF, les copies imprimées et l’accès au web. Les projets sont accessibles au public pendant la période de consultation, ce qui permet aux parties prenantes et au grand public de contribuer au processus de normalisation.
- Indian30 : Le comité technique indien examine tous les commentaires reçus sur un projet de norme, en les classant en fonction de leur nature et de leur pertinence. Le comité examine ensuite les commentaires en détail, en répondant aux objections et en tenant compte des modifications suggérées. Une fois tous les commentaires examinés, le comité prépare la version finale, qui est soumise à l’approbation du Bureau of Indian Standards (BIS). Le comité traite les commentaires de manière systématique, en veillant à la transparence et à la compréhension des contributions des parties prenantes. Une fois approuvée, la norme finale est publiée sous différents formats, y compris des documents imprimés, des formats numériques et des normes officielles auxquelles sont attribués des numéros d’identification uniques. L’accès du public aux projets est assuré pendant la phase de consultation, ce qui favorise la transparence et une participation plus large au processus de normalisation.
- South Africa24,25 : En Afrique du Sud, un projet de norme est examiné par un comité technique après consultation publique. Les commentaires sont recueillis par différents canaux et le comité évalue leur pertinence et leur impact. Le comité classe les commentaires, élabore des réponses et révise le projet de norme si nécessaire. Les normes finales sont publiées sous différents formats, y compris des documents imprimés et des versions électroniques, et sont généralement mises à disposition par le biais de canaux officiels tels que le site web du South African Bureau of Standards (SABS). Les projets de normes sont accessibles au public pendant la période de consultation et après l’examen, bien que les anciens projets puissent ne pas rester disponibles.
- Technical Committee of the Standardization Administration of China (SAC)32,33,34 : Le comité technique de la Standardization Administration of China (SAC) examine tous les commentaires reçus sur un projet de norme, en analysant leur pertinence et leur impact potentiel. Le comité organise des réunions pour discuter des commentaires, et le projet révisé peut être soumis à l’approbation finale. Le projet mis à jour est ensuite publié et distribué aux parties prenantes. Les commentaires reçus au cours de la consultation sont classés par catégorie afin de faciliter le processus de révision et sont documentés dans un souci de transparence. Les normes finales sont publiées sous différents formats, notamment en format PDF, en version imprimée, dans des bases de données en ligne et sont disponibles à la vente. Les projets sont accessibles au public pendant la période de consultation, ce qui permet aux parties prenantes et au grand public de les examiner et de faire part de leurs commentaires. Cette transparence favorise l’engagement des parties prenantes et leur participation au processus de normalisation.
- South Korean20 Technical Committee : Le comité technique sud-coréen examine les commentaires sur les projets de normes après une consultation publique. Le comité, organisé par l’Agence coréenne pour la technologie et les normes (KATS), évalue les commentaires et discute de leurs implications. Il organise des réunions pour discuter des commentaires, apporter les révisions nécessaires et parvenir à un consensus sur le texte final. Les commentaires sont examinés et classés par ordre de priorité, et le comité documente la manière dont les commentaires ont été traités. Le projet mis à jour est soumis à l’approbation finale et la norme finalisée est publiée et mise à la disposition du public. Les commentaires sont généralement classés par catégorie et des documents de réponse sont fournis pour garantir des réponses appropriées. Les normes finales sont publiées sous différents formats, notamment en format PDF, imprimé, accès en ligne et achat. L’accès public aux projets pendant la consultation permet aux parties prenantes et au grand public de les examiner et de faire part de leurs commentaires. Cette transparence favorise l’engagement envers les normes proposées et contribue au processus de normalisation.
- Le comité technique examine tous les commentaires reçus sur un projet de norme, évalue leur validité et détermine leur impact. Le comité se réunit pour discuter des commentaires en détail et réviser le projet comme il convient. Le projet révisé est soumis à l’approbation finale du comité, avec l’approbation éventuelle d’organes directeurs plus larges ou de parties prenantes. Les commentaires sont généralement classés par catégories pour faciliter le processus de révision et sont documentés pour référence ultérieure. Les normes finales sont publiées sous différents formats, notamment en format PDF, en version imprimée et dans des bases de données en ligne gérées par les organismes nationaux de normalisation ou les organisations européennes. Elles sont généralement disponibles à l’achat sur les sites web des organismes nationaux de normalisation ou sur le site de l’organisation de normalisation concernée. Les projets de normes sont généralement accessibles au public pendant la période de consultation, et publiés sur le site web de l’ONN ou de l’organisation de normalisation concernée. Cette transparence permet aux parties prenantes de comprendre les normes proposées et de s’y engager. Le Royaume-Uni (BSI), l’Allemagne (DIN), la France (AFNOR) et les Pays-Bas (NEN) sont des pays où les processus de normalisation sont couronnés de succès. Le BSI examine tous les commentaires reçus lors des consultations publiques, classe les commentaires importants et y répond, puis publie les normes finalisées au format PDF. L’AFNOR compile les commentaires et en discute au sein du comité technique, en révisant le projet si nécessaire.
- The Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC)37 : Le Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC) mène un processus d’examen et de publication des normes finales. Les commentaires des membres du comité et des parties prenantes sont recueillis par divers moyens, tels que des réunions, des soumissions écrites ou des consultations publiques. Le comité analyse les commentaires afin d’identifier les thèmes communs, les suggestions et les objections. Le projet de norme est ensuite révisé, souvent en plusieurs fois, et approuvé par le comité. Tous les commentaires et les réactions sont systématiquement documentés, et le comité fournit des réponses aux commentaires importants. Les normes sont publiées sous différentes formes : imprimées, numériques, accès en ligne et publication officielle. L’accès public aux projets est souvent assuré pendant la phase de consultation, ce qui permet aux parties prenantes et au grand public d’examiner les normes et de faire part de leurs commentaires. Le processus est conçu pour être transparent, les projets étant généralement disponibles sur les sites web des organismes de normalisation concernés.
- Mexico’s38,39 : Le processus mexicain d’élaboration des normes finales comprend l’examen par un comité des réactions des parties prenantes, y compris les représentants de l’industrie, les agences gouvernementales et le public. Le comité technique analyse ensuite les commentaires et apporte les révisions nécessaires. La norme finale est approuvée par le comité, ce qui nécessite généralement un vote formel pour parvenir à un consensus. Tous les commentaires reçus au cours de la période de consultation sont documentés, ce qui permet de conserver une trace claire du processus de retour d’information. Le comité peut publier une réponse aux principaux commentaires, expliquant comment ils ont été pris en compte dans la norme finale ou donnant les raisons de leur rejet. Les normes finales sont publiées sous différents formats, notamment sous forme imprimée, numérique et dans le journal officiel. L’Organisation mexicaine de normalisation et de certification (ANCE) et la Direction générale des normes (DGN) supervisent le processus de publication. Les projets sont accessibles au public pendant la phase de consultation, ce qui favorise la transparence et la participation active de toutes les parties intéressées.
- Le processus de normalisation sud-américain implique un examen par le comité des réactions des parties prenantes, notamment des représentants de l’industrie, des agences gouvernementales et des groupes de consommateurs. Le comité examine ensuite les commentaires au cours de réunions, en évaluant leur importance et leur pertinence. Le projet de norme est ensuite révisé sur la base des commentaires, ce qui implique souvent plusieurs itérations. La norme finale est approuvée par le comité, ce qui nécessite souvent un consensus ou un vote formel. Tous les retours et commentaires sont systématiquement documentés, y compris les acceptations et les rejets. Le comité peut fournir des réponses aux commentaires importants, en expliquant comment ils ont été pris en compte dans la version finale ou en justifiant l’absence de certaines suggestions. Les normes sont généralement publiées sous différentes formes, notamment sous forme imprimée, numérique et dans des journaux officiels. Le processus de publication est souvent supervisé par des organismes nationaux de normalisation. Les projets sont accessibles au public pendant la consultation, ce qui favorise la transparence et la participation au processus de normalisation.
Thème 7 : Révision périodique des normes publiées
Description
La norme est révisée périodiquement afin de s’assurer qu’elle reste pertinente et adaptée à la réalité actuelle.
Questions de recherche
- Une fois une norme publiée, existe-t-il un moyen pour les parties prenantes et le grand public de fournir une rétroaction sur son application ?
- Qui est responsable de la révision et de la mise à jour d’une norme publiée ? Le comité technique est-il maintenu à cette fin, ou un nouveau groupe est-il formé ?
- Comment le public est-il informé des normes en cours de révision ?
- Le public est-il impliqué dans ce processus ?
Résumé
- W3C2 : Le W3C (W3C, 2023) met l’accent sur l’examen continu des normes publiées, qui peuvent être mises à jour par le biais d’une demande de mise à jour ou d’un nouveau projet de travail. De nouvelles fonctionnalités peuvent être ajoutées à une recommandation, mais certaines recommandations interdisent aux nouvelles fonctionnalités d’être stables. Le retour d’information est principalement recueilli par le biais de questions Github pour les différents groupes de travail, comme pour le thème 5. Un groupe de travail est responsable de la maintenance d’une recommandation, et s’il n’y a pas de groupe de travail, l’équipe du W3C en assume la responsabilité. Les révisions doivent faire l’objet d’une notification publique, afin que toutes les parties prenantes, y compris le grand public, soient dûment informées de l’avancement des travaux du groupe de travail. Toute modification des recommandations existantes doit faire l’objet d’un examen approfondi avant d’être incorporée, selon le même processus que pour le thème 5.
- WHATWG’s1 : La politique du WHATWG en matière de workstream implique un examen régulier des normes publiées sans phase de maintenance distincte. Les problèmes peuvent être déposés dans le référentiel Workstream et traités par d’autres contributeurs. Les mécanismes de retour d’information sont similaires à ceux du thème 5. L’éditeur du workstream est responsable de la révision et de la maintenance des normes vivantes. La notification publique est assurée par l’éditeur, et les participants sont responsables de la mise à jour de tout changement.
- Le WhatWG est un processus collaboratif de révision des normes qui implique une révision régulière des normes publiées, sans phase de maintenance distincte. L’éditeur du flux de travail est responsable de la mise à jour des normes vivantes, et les participants sont tenus de se tenir au courant des problèmes ou des révisions. La base de données des normes ETSI3 indique les normes en cours de révision, avec les détails de la mise à jour indiquant l’organisme technique en charge du travail. Les participants peuvent s’inscrire pour recevoir des alertes concernant une norme en cours de révision afin d’être informés de la prochaine version accessible au public. Le comité peut publier un amendement, mettre à jour la norme, créer une nouvelle norme, retirer une norme obsolète ou rétrograder la norme actuelle à un statut inactif.
- ISO4 : ISO standards are reviewed at least every 5 years.
- Japan21,22,23 : Le processus de normalisation du Japon implique des examens réguliers des normes publiées, souvent tous les deux ans, afin d’évaluer leur efficacité, leur pertinence et leur alignement sur les pratiques actuelles. Les mécanismes de retour d’information comprennent des consultations avec les parties prenantes, des enquêtes en ligne et des forums. Le processus de révision est mené par des comités techniques ou des groupes de travail spécifiques, avec le même comité que celui qui a élaboré la norme en premier lieu ou un nouveau groupe formé si nécessaire. La composition du comité peut inclure des membres originaux et de nouveaux experts pour une évaluation complète. Le public est informé des examens en cours par les organismes compétents et les bulletins d’information ou communiqués de presse de l’industrie. Les notifications peuvent inclure des appels à contribution du public, invitant les parties prenantes à participer au processus d’examen. La participation du public est encouragée par des périodes de consultation, ce qui garantit la prise en compte de divers points de vue. La transparence est un engagement clé du processus de révision, garantissant que les parties prenantes restent engagées et informées des changements et des mises à jour des normes.
- Indian Bureau of Standards (BIS)30 : Le Bureau indien des normes (BIS) procède à des révisions périodiques des normes publiées tous les cinq ans afin de s’assurer qu’elles restent pertinentes et qu’elles reflètent les technologies et les pratiques actuelles. Le retour d’information est encouragé par des canaux formels, tels que les formulaires de retour d’information sur le site web du BIS et les consultations de l’industrie. Le comité technique à l’origine de l’élaboration de la norme est généralement impliqué dans la révision, évaluant la nécessité de mises à jour basées sur le retour d’information, les changements technologiques et les demandes du marché. Si des changements importants sont nécessaires ou si la norme relève d’un domaine technologique différent, un nouveau comité peut être formé. La BRI informe le public des normes en cours d’examen par le biais d’annonces sur son site web, de bulletins d’information et de communiqués de presse. La participation du public est encouragée par des possibilités de consultation et des mécanismes de retour d’information, ce qui garantit la transparence et l’inclusivité du processus d’examen.
- Les normes sud-africaines sont régulièrement révisées tous les cinq ans afin de s’assurer qu’elles restent pertinentes et à jour par rapport aux changements technologiques et industriels. Les parties prenantes et le public peuvent faire part de leurs commentaires par le biais de divers canaux, notamment des enquêtes, des forums et une communication directe avec l’organisme de normalisation. Un retour d’information continu est également assuré par des points de contact désignés ou des plateformes en ligne. Des processus de consultation publique peuvent être lancés pour recueillir des avis plus larges. Le comité technique responsable de la norme initiale est généralement retenu pour son examen, tandis que des groupes ad hoc peuvent être constitués si des connaissances spécialisées sont nécessaires. Le public est informé des normes en cours d’examen par le biais d’annonces officielles et de l’engagement des parties prenantes. La participation du public est encouragée, et des ateliers et des réunions peuvent être organisés pour discuter des normes et recueillir des commentaires.
- Korean20 Agency for Technology and Standards (KATS) : L’Agence coréenne pour la technologie et les normes (KATS) procède tous les cinq ans à un examen régulier des normes publiées afin de s’assurer qu’elles restent pertinentes et qu’elles s’alignent sur les technologies actuelles et les besoins du marché. Le processus de révision évalue les normes sur la base de facteurs tels que les changements technologiques, les commentaires des utilisateurs, les mises à jour réglementaires et les pratiques de l’industrie. Les commentaires du public sont encouragés et KATS est responsable de l’examen et de la mise à jour de ces normes par le biais de comités techniques, de nouveaux groupes et d’annonces officielles sur son site web, de bulletins d’information, de communiqués de presse et de médias sociaux. Le public est généralement impliqué dans le processus de révision par le biais de périodes de consultation et d’ateliers ou de réunions, afin de garantir la prise en compte de divers points de vue.
- Les organisations européennes telles que BSI, DIN, AFNOR et NEN procèdent à des révisions régulières des normes publiées, tous les cinq ans, afin de s’assurer qu’elles restent pertinentes et à jour par rapport aux avancées technologiques et aux besoins du marché. Les commentaires sont recueillis auprès des parties prenantes, notamment les professionnels de l’industrie, les organismes de réglementation et le public, et la responsabilité de l’examen et de la mise à jour des normes incombe au même comité technique que celui qui a élaboré la norme. Les informations publiques sur les normes en cours d’examen sont communiquées par le biais d’annonces officielles, de bulletins d’information, de communiqués de presse et de canaux de médias sociaux. Les parties prenantes sont généralement impliquées dans les phases de consultation et peuvent organiser des ateliers ou des réunions pour discuter des normes en cours d’examen. Le Royaume-Uni (BSI), l’Allemagne (DIN), la France (AFNOR) et les Pays-Bas (NEN) sont des exemples de pays ayant mis en place des processus d’examen réussis. Ces organisations conservent les mêmes comités techniques pour l’examen et maintiennent la transparence afin de tenir le public informé des normes en cours d’examen.
- Hong Kong Standards and Testing Centre (HKSTC)37 : Le Centre de normalisation et d’essais de Hong Kong (HKSTC) procède à des révisions régulières des normes publiées, en fonction des avancées technologiques, des changements réglementaires, des réactions de l’industrie ou du temps. Les mécanismes de retour d’information comprennent des consultations ouvertes et des périodes de commentaires publics. La responsabilité de l’examen est généralement conservée par le comité technique d’origine, de nouveaux groupes étant formés en cas de changements importants ou d’expertise. L’information du public sur les révisions est communiquée par des annonces officielles et par l’engagement des parties prenantes. La participation du public est encouragée par des consultations ouvertes et l’accès aux normes révisées et aux documents connexes.
- Mexico National Development Goals (DGN)38,39 : Les objectifs nationaux de développement du Mexique (DGN) révisent régulièrement les normes publiées, en évaluant leur applicabilité, leur efficacité et leur alignement sur les avancées technologiques ou les changements réglementaires. Les commentaires sont recueillis par le biais de consultations publiques, d’enquêtes et de forums. L’examen est supervisé par des comités techniques et de nouveaux groupes si nécessaire. La DGN et l’ANCE publient des avis sur la révision, ce qui permet aux parties prenantes d’être informées des révisions à venir et des possibilités de contribution. La participation du public est encouragée par l’accès à l’information et les possibilités d’engagement par le biais de consultations publiques, de forums et de mécanismes de retour d’information directs.
- Le processus de normalisation en Amérique du Sud implique des révisions régulières tous les trois à cinq ans afin de s’assurer qu’elles restent adaptées aux progrès technologiques et aux pratiques de l’industrie. L’examen porte sur des facteurs tels que l’applicabilité, la conformité réglementaire et le retour d’information des utilisateurs. Les mécanismes de retour d’information comprennent des consultations publiques et des ateliers. Les comités techniques et les nouveaux groupes sont responsables du processus de révision. Les parties prenantes sont informées des révisions par des annonces officielles et des communications directes. La participation du public est encouragée par l’accès aux projets et la promotion du retour d’information, ce qui garantit que toutes les voix peuvent être entendues dans le processus de révision.
Références
WHATWG
- WHATWG (2024). Standards. https://spec.whatwg.org/
W3C
- W3C (2022). W3C Process Document. https://www.w3.org/policies/process/
ETSI
- ETSI (2022). Standards. https://www.etsi.org/standards
ISO
- ISO (2024). Guidance on new work. Retrieved from [https://www.iso.org/files/live/sites/isoorg/files/store/en/PUB100438.pdf
](https://www.iso.org/files/live/sites/isoorg/files/store/en/PUB100438.pdf)
Ontario
- Government of Ontario (2021). Standards Development Committees. Retrieved from https://www.ontario.ca/page/standards-development-committees
Canada
- Kovac, L. (2021). Accessibility Standards Development Processes Across Canada. Accessibility for Ontarians with Disabilities Act. Retrieved from https://aoda.ca/accessibility-standards-development-processes-across-canada/
- ASC (2023). Standards Development Operational Requirements. Retrieved from:
- Accessibility Standards Canada (2024). Creating Accessibility Standards. Retrieved from https://accessible.canada.ca/creating-accessibility-standards
- Accessibility Standards Canada (2022). 2022 Annual Public Meeting - Update on Standards Development. Retrieved from https://accessible.canada.ca/sites/default/files/2022-09/StandardsDevelopmentPresentation_0.pdf
USA
- Standards Coordinating Body (2024). Standards Development Process. Retrieved from https://www.standardscoordinatingbody.org/standards-process
- ANSI (2024). ANSI-Accredited Standards Developer Audit Program. Retrieved from https://ansi.org/american-national-standards/info-for-standards-developers/accreditation/audit
Ireland
- NSAI (2024). Universal Design and Inclusion. Retrieved from https://www.nsai.ie/standards/sectors/universal-design-and-inclusion/
Australia
- Standards Australia (2024). Our Process. Retrieved from https://www.standards.org.au/standards-development/developing-standards/process
Taiwan
- Cho, A. (2024). Expanding on Taiwan’s SEMI E187 Development. Semi. Retrieved from https://www.semi.org/en/standards-watch-2024-jun/expanding-on-taiwans-semi-e187-development
- Bureau of Standards, Metrology and Inspection. (n.d.). Standards Development Process. BSMI Website.
- Bureau of Standards, Metrology and Inspection. (2016). Public Participation in Standards Development. BSMI Public Consultation Guidelines.
- Hsu, P. (2020). “The Role of Taiwan’s Standards Development in Global Trade.” Journal of Standards and International Trade, 12(3), 45-58.
- Tsai, C. (2019). “Enhancing Transparency in Standards Development: The Case of Taiwan.” Asian Journal of Public Policy, 13(1), 79-95.
- Bureau of Standards, Metrology and Inspection. (n.d.). International Cooperation. Retrieved from BSMI International Relations.
South Korea
- ANSI (2024). ROK Standards System: Development of Korean Industrial Standards (KS). Retrieved from https://www.standardsportal.org/usa_kr/e/standards_system/development_korean_standards.aspx
Japan
- Yoshida, M., Kinoshita, Y., Watanabe, M., & Sugano, K. (2015). JSGE Clinical Practice Guidelines 2014: standards, methods, and process of developing the guidelines. Journal of Gastroenterology, 50(1), 4-10. https://link.springer.com/article/10.1007/s00535-014-1016-1
- Ministry of Economy, Trade and Industry (METI). (2018). Standardization Policy in Japan. https://www.meti.go.jp/english/
- Japanese Industrial Standards Committee (JISC). (n.d.). Public Comment Procedure. https://www.jisc.go.jp/eng/
South Africa
- SABS Official Website https://www.sabs.co.za/
- South African Bureau of Standards (SABS). (n.d.). Stakeholder Engagement. Retrieved from SABS Stakeholder Engagement
Kenya
- Kenya Bureau of Standards. (n.d.). Public Participation in Standardization. Retrieved from KEBS website.
- Kenya Bureau of Standards. (2019). Standardization and Quality Assurance in Kenya. Retrieved from KEBS Annual Report.
- Kenya Bureau of Standards. (2022). Public Participation and Communication Strategy.
- Kenya Bureau of Standards. (2020). Stakeholder Engagement and Transparency Report. Retrieved from KEBS Publications.
India
- Bureau of Indian Standards https://www.bis.gov.in/?lang=en
Brazil
- Associação Brasileira de Normas Técnicas (ABNT). (n.d.). https://abnt.org.br/
China
- Standardization Administration of China (SAC). (n.d.). Public Comment Process for Draft Standards. Retrieved from SAC website.
- China National Institute of Standardization (CNIS). (n.d.). Standard Development and Public Participation. Retrieved from CNIS website.
- National Public Service Platform for Standards Information. (n.d.). Public Comment Portal. Retrieved from Standards Information Platform.
Russia
- Federal Agency for Technical Regulation and Metrology of the Russian Federation(n.d.).http://government.ru/en/department/56/
Europe
- CEN, the European Committee for Standardization(n.d.).https://www.cencenelec.eu/about-cen/
Hong Kong
- STC, (n.d.).https://www.stc.group/en
Mexico
- Mexico’s Organization for Standardization and Certification (ANCE), (n.d.).https://www.ance.org.mx/Ance/
- General Directorate of Standards (DGN), (n.d.).https://www.gob.mx/se/
England
- British Standards Institution (BSI)(n.d.).https://www.bsigroup.com/en-CA/
France
- Association Française de Normalisation (AFNOR)(n.d.).https://www.afnor.org/
Germany
- DIN Deutsches Institut für Normung (DIN)(n.d.).https://www.din.de/de
Netherlands
- Royal Netherlands Standardization Institute (NEN)(n.d.).https://www.nen.nl/